La vision qui m’est chère lorsque je parle d’accompagnement est celle du coach professionnel en guide de haute montagne et celle du coaché en voyageur… et voici leur histoire …
« Qui entreprend ce voyage se doit d’être pour lui-même son meilleur et plus fidèle accompagnateur ; car le coach qui aura été choisi n’est là ni pour le pousser, ni pour le tirer, mais pour marcher, gravir à ses côtés.
Dans leur sac à dos respectif, le voyageur transporte ses talents, ses ressources, ses limites, ses croyances, aidantes ou limitantes… bref tout ce qui fait son histoire et sa personnalité… et la 1ère chose qu’il sort de son sac c’est son objectif à atteindre ;
Le guide lui transporte tous ses outils de guide de haute montagne, son expérience et sa bienveillance, sa vigilance et la 1ère chose qu’il sortira c’est sa qualité d’écoute et d’analyse…
Ainsi équipés, ils se rencontrent au pied de la montagne, le point de départ qui permettra un 1er contact d’échanges et d’installation de confiance, pour s’accorder sur le protocole pour atteindre le sommet.
Le sommet c’est l’objectif du coaché ; il est plus ou moins loin, et plus ou moins haut, plus ou moins chaotique. Parfois l’objectif est bien visible, parfois le voyageur ne le voit pas vraiment car la montagne semble sinueuse… Qu’importe, ce sommet se dessinera au fil du parcours.
Sur le chemin de cette montagne, Il existe des paliers intermédiaires que l’on associe au différentes étapes du processus de l’accompagnement ; lors de certains paliers, le guide proposera des outils adaptés pour faire avancer au mieux le voyageur ; ce dernier décidera alors de sortir de son sac tout ce qui est lourd et qui l’empêche d’évoluer efficacement, de bien les regarder en face et de les déposer (ou pas) sur le côté du chemin ; il en sortira également tout ce qui fait sa force, les regardera en face, les remettra dans son sac, et pourra alors être nourri d’une belle flamme intérieure qui lui procurera une belle énergie pour continuer l’ascension…
L’ascension peut être difficile et laborieuse parfois, mais le guide s’adapte constamment pour permettre au voyageur d’avancer à son rythme ; le but étant de toujours rester en action, il a alors pour rôle de stimuler la motivation.
Par souci d’éthique et de respect de la déontologie, le guide n’intervient en rien dans les décisions prises par le voyageur, il le respecte dans son entièreté, et l’invite à se poser des questions tout au long du périple.
Imaginez-vous voyageur ! au sommet de cette montagne que vous avez décidé de gravir, tout ce chemin que vous avez tant redouté par manque de confiance et de méthodes, par peur ; ou tout simplement parce que vous ne saviez pas par où commencer… imaginez ce soleil éclatant et cette nature verdoyante, imaginez vous au sommet de votre succès !
Votre Everest vous attend, et je suis au pied de la montagne pour vous y accompagner et parcourir ce beau chemin ! Osez, soyez l’étincelle ! »
Pascale Bosquet